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Résilience: transformer l'épreuve et prendre son envol

Dernière mise à jour : 22 mars 2023

Comment savoir se relever des épreuves de la vie? Comment faire pour transformer un obstacle en force? Comment être résilient? La vie nous impose de nombreuses épreuves et de multiples souffrances, elle nous chahute, nous bouscule et même parfois, nous met à terre. Nous avons alors l'impression que c'est fini, que nous n'avons plus de force, que nous n'y arriverons pas et pourtant... nous sommes toujours là. Pourquoi? Parce que nous sommes résilients, sans le savoir et nous avons la capacité de transformer nos échecs en réussites. Le seul problème est que nous ne nous en rendons même pas compte. Nous devrions nous féliciter d'avoir passer et dépasser tous ces obstacles, et nous en rappeler chaque jour avec fierté et bienveillance pour nous-mêmes. Laissez moi vous conter l'histoire de la chenille qui n'avait pas vu qu'elle était devenue papillon.


Il y a quelque temps, est née une petite chenille qui rampait difficilement d’un endroit à l’autre. Un jour, fatiguée de ramper, elle décida de grimper à un arbre. La chenille a grimpé, grimpé, mais elle glissait, tombait et ne parvenait pas à avancer. Malgré cela, elle persévéra et petit à petit, peu à peu, elle réussit à grimper. Elle parvint à une branche d’où elle pouvait voir toute la vallée. Elle resta immobile, observant le monde alentour. Elle était fatiguée et en même temps reconnaissante de sa vie de chenille, épuisée de son voyage et des obstacles jusqu'à cette branche, elle se décida de lâcher prise.


La chenille s’endormit, faisant ainsi pousser une chrysalide autour d’elle.

A son réveil elle se sentit piégée dans une lourde carapace qui ne lui permettait pas de bouger. Elle sentit que quelque chose d’étrange s’était développé sur son dos, elle se démena, poussa, se débattit mais rien n'y fit, la coquille l'entourait et elle restait "piégée". Elle essaya encore de sortir, poussant de plus en plus fort, mettant toutes ces forces pour briser la coquille, en vain. Alors même, au moment où elle était désespérée, où elle n'y croyait plus, la chenille fit péniblement bouger ce qui ressemblait à d’énormes ailes bleues et la coquille se brisa.

La chenille n’était plus une chenille, c’était un papillon bleu.


Cependant, la chenille avait été une chenille depuis si longtemps qu’elle ne réalisait pas que ce n’était plus le cas. Le papillon bleu, croyant toujours être une chenille, descendit de l’arbre en utilisant ses petites pattes, même s’il avait à présent des ailes. Il portait le poids de ses grandes ailes bleues, un poids qui consumait peu à peu sa force et ne lui permettait pas de se mouvoir au sol avec autant d’agilité qu’auparavant.

Le papillon qui croyait rester une chenille ne comprenait pas pourquoi sa vie était devenue si compliquée. Cette fois, essayer d’escalader l’arbre, avancer se révéla impossible.Un coup de vent ou tout autre petit imprévu la faisait reculer. Le papillon qui pensait encore être une chenille resta immobile et leva les yeux vers cette branche qui semblait si lointaine et se mit à pleurer, désespéré. En entendant son gémissement, un beau papillon blanc s’approcha de lui et lui dit :

  • Que t’arrive -t-il ?

  • Je ne peux monter jusqu’à cette branche. Une chose qu’auparavant je pouvais faire.

  • Même si tu ne peux pas grimper vers branche...peut-être que tu peux voler jusqu’à elle.

  • En n’utilisant pas tes ailes, tu gaspilles tes jambes, dit le papillon blanc s’envolant en ouvrant ses ailes sages et s’éloignant avec élégance.


Le papillon bleu observa, étonné, chaque mouvement du papillon blanc et réfléchit à ses paroles. Il commença alors à comprendre qu’il n’était plus une chenille, que peut-être ces lourdes ailes pouvaient être utiles.

Il les ouvrit, ferma les yeux et sentit le vent les caresser. Il sentit que ces ailes faisaient maintenant partie de lui et accepta de n’être plus une chenille, ne pouvant plus continuer à vivre comme tel.

Quand il réalisa qu’il volait, il était en train de monter lentement vers sa branche. Voler était beaucoup plus simple que de traîner ses jambes, même s’il lui fallait encore perfectionner son vol. Il découvrit que la peur de voler ne lui avait pas permis d’accepter qui il était vraiment, une chenille transformée en un papillon bleu.


Prenez votre envol


Le conte de transformation nous raconte l’histoire d’un papillon qui a cru être une chenille. Cette histoire nous parle de la transformation et du manque d’acceptation de celle-ci. En vérité nous avons parfois plus de pouvoir que nous ne le croyons et nous gaspillons notre énergie à résister au changement, en regardant le passé, en essayant d’être ce que nous ne sommes plus, en focalisant notre attention sur ce que nous étions. Au lieu de lâcher prise, de laisser aller ce qui n'est plus, nous voulons rester dans nos anciens schémas, nos anciennes habitudes et notre ancien " nous".


Acceptez le changement, soyez conscient des bénéfices et des forces que vous avez engrangés et utilisez-les pour aller au delà de ce que vous connaissiez, vous aussi vous pouvez prendre votre envol!

“Ce que vous niez vous soumet. Ce que vous acceptez vous transforme.” -Carl G. Jung-





 
 
 

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